La question des synagogues du Goush Katif

''Que les Palestiniens veillent à la sauvegarde des synagogues''
La question des synagogues du Goush Katif, qui aurait dû être prise en compte au moment de l’élaboration du plan de retrait, n’a toujours pas été réglée. Au départ, le gouvernement envisageait de les détruire, comme il l’a fait pour toutes les maisons de la région après l’expulsion des habitants. Mais de nombreuses voix se sont élevées, que ce soit dans les milieux religieux ou laïcs, contre une telle initiative et la décision a été suspendue.

La Cour suprême, qui avait décrété le 23 août dernier que les synagogues pouvaient être démolies, a donc dû réexaminer ce problème. Un collège élargi de sept juges s’est retrouvé dimanche pour en débattre une nouvelle fois. Au cours des délibérations, le délégué du Parquet a affirmé que le gouvernement avait déjà tenté en vain, à deux reprises, de parvenir à un compromis à ce sujet avec les dirigeants palestiniens.

Au cours d’une rencontre qui a eu lieu samedi soir entre des hommes politiques israéliens et des responsables palestiniens, le sujet avait été évoqué une nouvelle fois. Mais les représentants de l’AP avaient clairement laissé entendre qu’ils ne voulaient plus être mêlés à cette affaire, étant donné qu’ils étaient incapables de donner la moindre garantie.

Les délégués du grand rabbinat, présents ce dimanche aux débats de la Cour suprême, ont estimé pour leur part qu’il valait mieux laisser intactes les synagogues, même si les bâtiments risquaient par la suite d’être endommagés par les Palestiniens. Ils ont souligné qu’il était préférable que des Arabes les profanent, plutôt que des Juifs.

Le rabbin de Rehovot Simha Hacohen Kook, a déclaré qu’à chaque génération, ‘’les Juifs commémoreraient, à une date précise, la destruction des synagogues effectuée par le gouvernement israélien’’. D’autres rabbins, également présents au débat, ont déclaré pour leur part que la démolition de quarante synagogues créerait un dangereux précédent dans le monde, risquant d’entraîner l'anéantissement de lieux de culte à l’étranger.

Les juges réunis pour examiner le recours se prononceront lors d’une prochaine session.

A7

Des rabbins plaident pour la préservation des synagogues de Gaza



04 septembre 2005 (Reuters - 21:10)



JERUSALEM - Des rabbins ont lancé un ultime appel à la Haute cour de justice israélienne pour qu'elle empêche le gouvernement de démolir les synagogues se trouvant dans les colonies de peuplement évacuées de la bande de Gaza.

Les avocats du gouvernement estiment que les 25 lieux de culte juifs de la bande de Gaza doivent être rasés pour empêcher qu'ils ne soient profanés par des activistes palestiniens.

Les rabbins qui ont plaidé leur cause devant la Haute cour de justice ont invoqué le fait que les rites interdisaient aux Juifs de détruire les synagogues, et que les garder intactes, fût-ce au risque qu'elles soient profanées, était préférable.

"Où en sommes-nous arrivés si l'Etat d'Israël veut détruire des synagogues à l'explosif et au bulldozer?", s'est interrogé le rabbin Simcha HaCohen Kook. "Cet acte est néfaste à l'âme du peuple juif".

Diana Buttu, conseillère en communication du président palestinien Mahmoud Abbas, a déclaré: "Nous protégerons ce que nous pourrons utiliser pour le bien du peuple palestinien(...). S'il reste des synagogues, nous déciderons à quoi elles peuvent servir, si tant est qu'elles puissent servir à quelque chose".

Israël a achevé le 23 août l'évacuation des 9.000 colons de la bande de Gaza et de quatre implantations du nord de la Cisjordanie dans le cadre du plan de désengagement du Premier ministre israélien Ariel Sharon. La démolition des maisons particulières a été achevée jeudi en vertu d'un accord avec les Palestiniens, qui veulent à la place édifier des immeubles.

L'armée israélienne pense pouvoir se retirer complètement de la bande de Gaza à la mi-septembre.

Concernant les synagogues, la Haute cour de justice a temporairement bloqué leur démolition, voici une semaine, et a indiqué dimanche qu'elle ferait connaître prochainement sa décision définitive.

euh.... les artciles d´A7 sont ils vraiment indiqués sur un forum du judaisme libéral?

Une communauté juive libérale est d'abord juive, ensuite libérale. La thèse soutenue par le mouvement juif libéral relève de l'interprétation religieuse, et non de la (ou des) position(s) à l'égard de la situation au Proche-Orient.

Qu'est-ce que tu as contre Arouts 7, Cosmos ?

Admin a écrit:

Une communauté juive libérale est d'abord juive, ensuite libérale. La thèse soutenue par le mouvement juif libéral relève de l'interprétation religieuse, et non de la (ou des) position(s) à l'égard de la situation au Proche-Orient.

Oui, certes... certes... Le problème est seulement que de la situation au moyen-orient, on en a avec Aroutz Sheva une vision sous un angle assez religieux et pas des moindres puisque celui-ci se situe plutôt du coté de l´extrême orthodoxie. Voilà donc qui me parait franchement peu compatible avec l´interprétration religieuse du Judaisme libéral.

On peut certes être pour ou contre le retrait de Gaza, on peut être pour ou contre la destruction de bâtiment ayant servis de synagogue et appelés à ne plus jamais servir de synagogue car il n´y aura plus jamais de Juifs à Gaza. Poitiquement tout se discute et se défend à a condition qu´il y ait desarguments sérieux. Mais franchement a-t-on besoin d´Aroutz sheva avec ses scénarios de terreurs psychologiques dignes des rabbins obscurantistes des ghettos d´autrefois?
Voilà qui m´étonne un peu sur un forum du Judaisme libéral.

Soit dit en passant il y a eu et il y a encore sur Aroutz 7, d´excellents articles de reflexions mais en la matières qui touche Israel au premier plan et l´ensemble du monde juif ensuite, ils sont complètement à coté de la plaque.

De toutes façons, la chaîne exprime les opinions d'une partie importante de la société israélienne qu'il convient de prendre en considération.
Personnellement, je trouve Arouts 7 plus crédible que la plupart des médias français où la désinformation et la mauvaise foi font école.

D´une partie importante... il ne faut tout de même pas exagerer.