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 mArche des CroyanTs...

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Yukon




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MessageSujet: mArche des CroyanTs...   mArche des CroyanTs... EmptyJeu 12 Juil à 14:29

Bonjour à tous,

Après avoir passé 40 jours sur les chemins de Compostelle en avril - mai (à la recherche de ma voie), à partir de St Jean Pied de Port jusqu’à Santiago (800 km), je ne peux me résigner à oublier l’irrésistible désir qui m'a habité durant ce pèlerinage, celui de relier Nice (où j’habite) à la Terre Sainte, et ce au nom de la Paix. Depuis lors, un feu me brûle et ne faiblie pas, bien au contraire ce projet "m'obsède". Ma décision définitive a été prise il y a un mois : je pars !!!

Par ailleurs, le 11 février 2007, j’ai participé à une marche symbolique qui m’a marquée, touchée, sensibilisée, bouleversée… Cette marche avait été organisée sur Nice au nom de la Paix et de la fraternité entre les 3 grandes religions monothéistes : "CroyanTs en mArche" (le C en croissant de lune, le T en croix, et le A en étoile de David).

J’envisage donc de démarrer de la Place Masséna (lieu où un olivier a été planté à cette occasion), le 11 février 2008, date du 1er anniversaire, et reprendre le flambeau… (article de presse et reportages de 3 min à partir des liens ci-dessous) :

http://diocesedenice.free.fr/photos/marche%20des%20croyantsagra.jpg

http://diocesedenice.free.fr/sons/fr3-marche-des-croyants.mp3

Chacun des représentants de chaque religion a tenu un discours, dont deux phrases m’avaient transpercé le cœur, de la même manière que l’on peut recevoir une "flèche de Cupidon". L’un, qui glissait que symboliquement l’Olivier planté ne restait plus qu’à produire des Fruits, puis l’autre qui finissait son discours, avec une détermination qui m’a littéralement ébranlée, en s’écriant que plus jamais, rien ni personne ne pourrait arrêter cette Marche en Route ! La gorge serrée, les larmes me coulaient…

Plus concrètement, je souhaiterais emprunter la route du sud : Italie, Ex-Yougoslavie (en passant par Medjugorje en Bosnie-Herzégovine), puis le Proche-Orient via la Turquie (en passant par Ephèse), Syrie, Liban (en passant par la vallée Sainte), Jordanie, Palestine et enfin Jérusalem. Je pense relier les 6 000 km en une dizaine de mois en marchant avec une moyenne de 20 km/jour et avec une journée de repos par semaine, soit durant une dizaine de mois (il faut compter une année sabbatique pour plus de sûreté).

En ce qui concerne la liste du matériel à emporter (malgré ma petite expérience depuis Compostelle), je suis en attente de conseils !!! Pour info, j’envisage de porter mon sac à dos et de partir avec un âne…

Je suis actuellement au chômage (les allocations cesseront le jour de mon départ) : je n’ai donc pas de moyens. J’envisage de me faire sponsoriser le matériel par une marque de sport, et essayer de récolter quelques fonds (via l’association ‘CroyanTs en mArche’) pour acheter l'âne et assurer un minimum de survie (pharmacie, nourriture), bien que je compte me remettre entre les mains de la Divine Providence.

Je précise aussi que lorsque je ne trouverai aucune hospitalité pouvant m’accueillir, je bivouaquerai. C’est pourquoi je pense demander à mon diocèse comment établir la liste de tous les couvents, abbayes et monastères que je pourrais rencontrer sur mon passage. En outre, j’ai contacté le site «Route de Jérusalem» (je suis en attente de leur réponse) afin de leur demander de me fournir une liste de personnes, toutes confessions confondues (Juives, Musulmanes), susceptibles de m’accueillir sur la route. Ce serait un plus non négligeable et correspondrait beaucoup plus à ma démarche…

J’envisage de rédiger à l’écrit et dans toutes les différentes langues des pays traversés, l’objectif de la marche, ce qui a poussé à l’avoir entreprise : celle de la Paix…

Mais voilà, la sagesse prenant le dessus il me paraît compliquée qu’une femme seule puisse effectuer ce périple sans prendre de risque. Mais surtout, mettre en route cette marche pour la Paix par un Chrétien - seul - sans être accompagné par un Musulman et un Juif me paraît absurde !!! Voilà pourquoi à l’occasion de mes recherches sur les sites et forums qui racontent cette marche, j’ai contacté la personne de confession Musulmane qui avait effectuée en 2005 une marche de 10 000 km pour la Paix de Jérusalem à Santiago de Compostella, avec un Chrétien et un Juif. Il en ressort qu’il est intéressé par le projet, mais j’en saurai plus début août après notre rencontre.

C’est pourquoi je lance solennellement un appel sur les forums de confession Juive à la recherche d’une personne pouvant être intéressée par le projet.

Je précise que tout ceci n’est pas figé ; c’est seulement une ligne directrice. Aussi je ne suis pas allergique à l’idée de quelques changements dans mon programme. Car si vous décidiez de me rejoindre, de m’accompagner, ce projet deviendrait le vôtre aussi et non plus le mien seulement. Il en deviendrait le nôtre, à nous 3.

Tous Fils d’Abraham…

Marie-Line.
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Matth




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MessageSujet: Re: mArche des CroyanTs...   mArche des CroyanTs... EmptyVen 13 Juil à 14:04

Je trouve que votre projet est fantastique.

Mais il doit falloir un sacré budget quand même, ne serait-ce que pour l'alimentation, et puis les hébergements ne seront peut être pas toujours gratuits.

Cela dit, je serais intéressé pour en savoir plus lorsque vous avancerez dans vos préparatifs.
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Yukon




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MessageSujet: Israël : Le président Peres invite Benoît XVI   mArche des CroyanTs... EmptyJeu 13 Sep à 13:13

Israël : Le président Peres invite Benoît XVI

Un contexte international particulièrement favorable

ROME, Jeudi 6 septembre 2007 – Le président d’Israël, Prix Nobel de la Paix, Shimon Peres, a été reçu ce matin par Benoît XVI à Castel Gandolfo, alors que le « contexte international » apparaît particulièrement « favorable » : le président a de nouveau invité le pape en Terre Sainte.

L’entretien a duré environ 35 minutes. C’était la deuxième rencontre entre le pape et M. Peres qui avait été reçu au Vatican le 6 avril 2006. Le président Peres, élu en juin dernier, a également été reçu par le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone et par Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les Relations avec les Etats.

Un communiqué du Vatican indique que les entretiens ont été « cordiaux » et qu’ils ont permis « un échange d’informations sur la récente reprise des contacts entre Israéliens et Palestiniens, pour rétablir la paix au Moyen Orient, dans le respect des Résolutions des Nations unies et des Accords déjà conclus ».

« On a souhaité que, dans le contexte international actuel, qui semble particulièrement favorable, avec la conférence internationale programmée pour le mois de novembre, chacune des parties impliquées accomplisse tous les efforts possibles pour répondre aux attentes des populations, épuisées par une crise qui dure déjà depuis 60 ans, et qui continue de semer deuils et destructions ».

La salle de presse du Saint-Siège souligne en outre que « l’on a également examiné les rapports entre l’Etat d’Israël et le Saint-Siège, en souhaitant une conclusion rapide des importantes négociations encore en cours et l’instauration d’un dialogue constant entre les Autorités israéliennes et les communautés chrétiennes locales, en vue d’une pleine participation de ces dernières à la construction du bien commun ».

Enfin, le même communiqué souligne que le président Shimon Peres a de nouveau invité le pape Benoît XVI à se rendre en Terre Sainte.

Lors du traditionnel échange de présents, le pape a offert au président israélien la médaille réservée aux chefs d’Etat.

Shimon Peres a donné au pape une œuvre originale d’un artiste israélien Jacob Agam intitulée: « Prière virtuelle pour la réconciliation et la paix »: il s’agit d’un objet translucide d’une trentaine de centimètre et qui, selon les angles, laisse entrevoir une croix, un croissant de lune, ou l’étoile de David.

Soulignons que le frère Louis-Marie du monastère des Bénédictins olivétains d'Abou Gosh a écrit pour « Un écho d'Israël » un article pour présenter l'histoire et les enjeux des négociations entre Israël et le Saint Siège.
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Yukon




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MessageSujet: Le prince Faisal d’Arabie Saoudite reçu par le pape : Pro...   mArche des CroyanTs... EmptyJeu 13 Sep à 13:15

Le prince Faisal d’Arabie Saoudite reçu par le pape : Promouvoir des initiatives de paix

ROME, Jeudi 6 septembre 2007 – Promouvoir des initiatives en faveur de la paix : c’est le vœu exprimé à l’issue de la rencontre entre Benoît XVI et le prince Saud Al Faisal, ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie Saoudite, reçu par le pape à Castel Gandolfo.

Un communiqué du Vatican indique que l’on a souhaité que soient mises en œuvre « des initiatives communes en faveur de la paix ».

Les entretiens ont porté « sur des sujets d’intérêt commun et principalement la défense des valeurs religieuses et morales, le conflit au Moyen Orient, la situation politique et religieuse en Arabie Saoudite, l’importance du dialogue interculturel et interreligieux, et la contribution des différentes religions à la promotion de l’entente entre les hommes et les peuples ».
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Yukon




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MessageSujet: Re: mArche des CroyanTs...   mArche des CroyanTs... EmptyJeu 20 Sep à 3:19

Nouvel an juif et Kippour : Vœux de Benoît XVI au grand rabbin de Rome

Travailler ensemble à la paix

ROME, Mercredi 19 septembre 2007 – A l’occasion de la grande fête juive du Nouvel an (Rosh ha-shana, cf. Michel Remaud dans Zenit du 10 septembre 2007), qui tombait les 12-14 septembre, et du Grand pardon (ou Jour des Expiations, Yom Kippour, 21-22 septembre) le pape Benoît XVI a fait parvenir ses vœux au grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, et à toute la communauté juive de Rome.

« Puissent ces fêtes, écrit le pape, selon radio Vatican, être l’occasion d’abondantes bénédictions de l’Eternel, et une source de joie immense, afin que grandisse en nous tous la volonté de promouvoir la paix dont tant ont besoin dans le monde d’aujourd’hui. Que Dieu dans sa bonté protège votre communauté et nous accorde d’approfondir notre amitié, dans cette ville de Rome et partout ».
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Yukon




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MessageSujet: Re: mArche des CroyanTs...   mArche des CroyanTs... EmptyVen 5 Oct à 7:10

Bonjour,

http://www.theparentscircle.com/

(Jeune fondation israélo-palestinienne)

Quelle belle leçon de foi, d'espérance, d'amour et de paix ! Ne trouvez-vous pas...?

Que la Paix de Dieu vienne dans les coeurs,
Yukon.
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Yukon




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MessageSujet: La lettre ouverte des 138 musulmans...   mArche des CroyanTs... EmptyMer 7 Nov à 8:33

La lettre ouverte des 138 musulmans commentée par l’Institut pontifical d’Etudes arabes « Un évènement hautement significatif »

ROME, Lundi 29 octobre 2007 (ZENIT.org) Pour l’Institut pontifical d’études arabes et d’islamologie (PISAI) de Rome, la lettre ouverte des 138 intellectuels et dignitaires religieux musulmans du monde entier, adressée au pape et aux responsables des Eglises chrétiennes, le 11 octobre dernier est « un événement hautement significatif que l’on ne saurait passer sous silence ».
Le PISAI publie un commentaire de cette lettre, signé par le recteur de l’institut, le père Miguel Ángel Ayuso Guixot, par le directeur des études, le P. Etienne Renaud, et par les professeurs Michel Lagarde, Valentino Cottini et Felix Phiri.

Les membres du PISAI se disent d’abord « frappés par la largeur des horizons sous lesquels se situe ce texte ; largeur au niveau des signataires : cent trente-huit personnalités musulmanes provenant de nombreux pays situés dans tous les continents et dont l’appartenance religieuse témoigne de nuances variées ; largeur au niveau des destinataires : tous les guides des différentes Eglises chrétiennes dont vingt-huit sont explicitement nommés ».

Dans le même ordre de constatations, ils soulignent « l’étendue du champ concerné, à savoir les musulmans, les chrétiens, les juifs et les hommes du monde entier ».

Dans leur lettre, rendue publique à l’occasion de la fin du ramadan, les musulmans proposent une solidarité plus marquée entre chrétiens et musulmans pour promouvoir la paix dans le monde.

Les auteurs du texte se situent « comme partenaires de l’humanité pour laquelle ils proposent leur façon de concevoir les fondements et les principes reconnus aussi par d’autres communautés, en vue de sa survie dans une paix effective et générale ».

« L’ampleur des perspectives est également un trait notoire de ce texte », soulignent-ils en expliquant que les auteurs s’intéressent certes « au sort du monde actuel tel qu’il est en jeu ici et maintenant, mais également à celui des ‘âmes éternelles’ qui se jouera ailleurs et demain ».

« Cette double visée, à la fois immanente et transcendante, fait circuler dans ce discours un courant fort et libérateur », ajoute le PISAI.

L’équipe du PISAI se dit également frappée « par le caractère fondamental du propos : Dieu et l’homme » ajoutant qu’ « il est bien plus facile de se limiter à des idées d’autant plus généreuses qu’elles sont vagues et générales, que de réclamer ainsi l’attention sur l’urgence des droits de Dieu et de ceux de l’homme qui exigent de chacun une attention soutenue et un amour actif et concret ».

« Nous sommes également sensibles à la réelle attention que portent les signataires de cette lettre à la référence capitale qui fonde l’autre en tant que juif ou chrétien, à savoir le double commandement de l’amour de Dieu et du prochain dans le Deutéronome et dans l’Evangile de Matthieu », poursuit le PISAI qui voit dans cette reconnaissance de l’autre, dans le désir le plus profond de ce qu’il veut être, comme « un des points fondamentaux de ce document ». « Elle seule peut garantir le succès d’une vraie relation entre communautés culturellement et religieusement différentes », estiment-t-il.

Les membres du PISAI affirment également avoir apprécié la façon dont les auteurs du texte, en tant que musulmans, voient dans ces deux commandements la définition même de leur propre identité.

Ils ne le font, soulignent-ils, « ni par complaisance ni par politique, mais, en vérité, uniquement à partir de leur proclamation de l’unicité divine, pivot de la foi musulmane ».

L’acceptation radicale de l’unicité divine, en effet, « est une des expressions les plus authentiques de l’amour dû à Dieu seul » et « l’amour de Dieu est indissociable de celui du prochain ». La foi, comme ne cesse de le répéter le Coran, ne va jamais sans les bonnes œuvres.

Ce réalisme dont les signataires de la lettre font preuve « ne les empêche pas d’avoir une vision positive sur les obstacles et les différences qui demeurent entre nous ; si bien que, fidèles à la tradition coranique qui les inspire, ils n’y voient qu’une occasion d’émulation dans la recherche du bien commun ».

« Stimulés par leur attitude, nous ne voulons retenir, nous aussi, que l’interprétation maximaliste selon laquelle les textes du Coran et de la Tradition prophétique ne limitent pas aux seuls membres de l’umma les bienfaits que tout bon musulman doit prodiguer à son prochain au nom de sa foi en Dieu et de son amour exclusif pour lui », reconnaissent-ils.

« Un tel document nous encourage à poursuivre notre engagement pour que la différence de nos langues et de nos couleurs, c’est-à-dire nos différences culturelles profondes, loin de nous engager dans le soupçon, la méfiance, le mépris et la dissension, comme cela s’est souvent vérifié dans l’histoire de nos rapports et comme c’est toujours le cas dans le monde d’aujourd’hui, soient perçues comme des signes pour ceux qui savent, c’est-à-dire, comme une miséricorde provenant de notre Seigneur » concluent les membres du PISAI.
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Yukon




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MessageSujet: Visite du roi d'Arabie au Vatican : 1ère !   mArche des CroyanTs... EmptyJeu 8 Nov à 10:15

Visite du roi d’Arabie : La collaboration entre chrétiens, musulmans et juifs. Pour promouvoir « la paix, la justice et les valeurs spirituelles et morales »

ROME, Mardi 6 novembre 2007 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège et l’Arabie saoudite rappellent « la valeur de la collaboration entre chrétiens, musulmans et juifs, pour la promotion de la paix, de la justice et des valeurs spirituelles et morales ».

La presse télévisée italienne a salué dès les journaux télévisés de la mi-journée, la visite « historique » - un terme également employé par la presse arabe - aujourd’hui au Vatican, du roi d’Arabie Saoudite, Abdallah bin Abdulaziz Al Saoud, alors que le Saint-Siège et l’Arabie Saoudite n’entretiennent pas encore de relations diplomatiques.

Le roi a été reçu par Benoît XVI et il a ensuite rencontré le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone, qui était accompagné du secrétaire pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti.

Exceptionnellement, à l’issue de cette visite, le Saint-Siège a publié un communiqué en Italie, en anglais et en langue arabe. Le communiqué contient différents commentaires soulignés par la presse internationale.

Tout d’abord, il souligne la « cordialité » de l’entretien, voulue par les deux parties. « Les entretiens, dit ce communiqué, se sont déroulés dans un climat de cordialité, et ont permis de d’aborder des thèmes qui tiennent à cœur aux interlocuteurs ».

Dans la recherche du dialogue, le communiqué souligne l’importance du dialogue trilatéral avec les juifs également : « En particulier, on a redit l’engagement en faveur du dialogue interculturel et interreligieux, visant à la cohabitation pacifique et fructueuse entre les hommes et les peuples, et la valeur de la collaboration entre chrétiens, musulmans et juifs, pour la promotion de la paix, de la justice et des valeurs spirituelles et morales, spécialement pour soutenir la famille ».

Le communiqué mentionne aussi l’apport des chrétiens à la société en Arabie. Dans le cadre des vœux de « prospérité » exprimés par les Autorités vaticanes pour « tous les habitants du pays », on a mentionné, ajoute le communiqué, ‘la présence positive et travailleuse des chrétiens ».

On estime à 1, 5 ou 2, 5 millions le nombre des chrétiens, immigrés, vivant sur le sol du royaume d’Arabie. Mais leur liberté religieuse est entravée : pas de livres religieux ni d’objets comme le crucifix, ni d’église ni de prêtres, sauf dans les ambassades, interdiction de se réunir pour la prière chrétienne : tout le royaume est en effet considéré comme une mosquée.

Enfin, le communiqué du Vatican fait état d’un « échange d’idées » sur le Moyen Orient et sur la « nécessité de trouver une juste solution aux conflits qui travaillent la région, en particulier le conflit israélo-palestinien ».

La rencontre en tête à tête entre le roi Abdallah et le pape Benoît XVI a duré une trentaine de minutes.

Le pape est venu au-devant du roi Abdallah, dans la salle du Tronetto, et les deux hommes se sont serré la main. Le souverain est arrivé à 12 h 30, accompagné d’une suite de douze personnes.

Le roi portait un vêtement national bleu et un manteau blanc et doré. Il a offert au pape dans un écrin un glaive d’or orné de pierres précieuses, un don qui peut surprendre, mais saint Paul lui-même n’est-il pas représenté place Saint-Pierre portant une épée représentant la Parole de Dieu.

Le roi a également offert au pape une petite statuette d’orfèvrerie précieuse, d’or et d’argent, représentant un homme à dos de chameau abrité par deux palmiers.

Le pape a offert au roi une gravure de la moitié du XVIe siècle représentant la basilique Saint-Pierre et le Vatican, ainsi que la médaille d’or du pontificat.

Le roi avait rencontré le pape Jean-Paul II au cours d’un précédent voyage en Italie, en mai 1999 : il était alors ministre de la défense et commandant de la Garde nationale.

Mais cette rencontre officielle entre le Gardien des mosquées de la Mecque et de Médine, et le leader des catholiques du monde revêt certainement une importance supplémentaire.

D’autre part, le ministre des Affaires étrangères d’Arabie Saoudite Saoud Al Faisal, avait rencontré Jean-Paul II à trois reprises et il avait également été reçu par Benoît XVI à Castel Gandolfo le 6 septembre dernier.

L’Osservatore Romano en italien du 6 novembre souligne que grâce au roi Abdallah, le Royaume d’Arabie saoudite « a assumé ces dernières années un important rôle de médiateur dans les conflits du Proche et du Moyen Orient ».

Le quotidien de la Cité du Vatican précise que l’on peut appliquer à cette visite du souverain arabe les paroles par lesquelles le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a récemment défini les relations entre chrétiens et musulmans : « La chose importante est de se connaître, de se connaître et de se connaître. Chacun de nous a toujours quelque chose à apprendre de l’autre ».

L’Osservatore Romano en italien du 7 novembre titre : « Entretien entre Benoît XVI et le Roi d’Arabie Saoudite », avec pour sous-titre : « Sous le signe du dialogue et de la collaboration ».

Le quotidien précise : « Dialogue interculturel et interreligieux ; collaboration entre chrétiens, musulmans et juifs pour la promotion de la paix. Tels sont les thèmes de l’entretien entre Benoît XVI et le roi d’Arabie Saoudite, Abdallah bin Abdulaziz Al Saoud, reçu en audience avec sa suite au matin du mardi 6 novembre ».

L’OR également souligne le caractère « historique » de la rencontre, étant donné qu’il s’agit de la « première visite d’un Roi saoudite chez le pape ».

Le quotidien souligne également la mention de la présence positive des chrétiens dans le pays.

Le roi Abdallah s’est rendu au Vatican dans le cadre d’une visite de 13 jours en Europe, qui l’a déjà conduit en Grande-Bretagne, et qui le conduira en Allemagne, et ensuite également en Turquie.

Aujourd’hui, le souverain a également été reçu par le président italien Giorgio Napolitano au palais du Quirinal.
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Yukon




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MessageSujet: L'encyclique anti-nazi   mArche des CroyanTs... EmptyJeu 15 Nov à 9:20

L’encyclique anti-nazie a 70 ans : un enseignement encore actuel
Brève histoire de « Mit brennender Sorge »

ROME, Dimanche 1er avril 2007 (ZENIT.org) – L’encyclique anti-nazie de Pie XI, « Mit brennender Sorge » (« Avec un souci brûlant ») rédigée en allemand, avec pour cheville ouvrière le futur Pie XII, Eugenio Pacelli, a 70 ans : un enseignement encore actuel, estime le père Peter Gumpel, sj, spécialiste des relations entre le Saint-Siège et l’Allemagne à cette période, et témoin des événements.

« J’avais 14 ans, raconte le P. Gumpel. J’étais dans la cathédrale de Berlin lorsque le texte de l’encyclique a été lu ».

Le dimanche des Rameaux 1937 en effet, un 21 mars cette année là, l’encyclique était lue dans toutes les églises d’Allemagne : elle apparaît comme la critique la plus dure jamais exprimée par le Saint-Siège contre un régime en place.

Avec soixante-dix ans de recul, on comprend en effet que le Saint-Siège avec compris la nature du régime national-socialiste instauré par Hitler alors depuis quatre ans et ses dangers. Le développement sur la séparation entre la foi et la morale, qui conduit à la décadence et à la guerre n’a rien perdu de sa force, estime le P. Gumpel.

Le P. Gumpel a én effet expliqué à Zenit qu’après la Première guerre mondiale, le Saint-Siège a fait différentes – et vaines – tentatives pour obtenir un concordat avec l’Allemagne. Des concordats furent signés avec la Bavière, avec la Prusse, avec le Bade mais non avec l’Allemagne dans son ensemble.

Avec l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler, qui devient chancelier le 30 janvier 1933, le Saint-Siège se voit offrir un concordat avec des articles favorables. Mais Rome se méfiait de Hiltler, l’ancien nonce à Berlin, Eugenio Pacelli avait confié à sa secrétaire, sr Pasqualina Lenhert, que cet homme serait capable de « marcher sur des cadavres » pour arriver à ses fins.

Il était cependant difficile au Saint-Siège de refuser : Pacelli, alors secrétaire d’Etat de Pie XI, estimait que le régime n’allait « absolument pas respecter » le concordat, mais qu’il restait à « espérer qu’il ne viole pas tous les articles à la fois », comme il le confiait à l’époque à un diplomate britannique.

Rappelons qu’un concordat n’est pas un « traité l’alliance » avec un régime, mais une forme de contrat qui règle les rapports entre l’Eglise et l’Etat dans une Nation donnée de façon à assurer le libre exercice de sa mission.

La signature du concordat fut suivie d’une persécution systématique des catholiques dans tous les domaines de leur activité. Pour défendre les catholiques, le Saint-Siège adressa par voie diplomatique plus de 50 protestations, naguère rassemblées dans un livre intitulé « L’échange de notes diplomatiques entre le Saint-Siège et le gouvernement du Reich – de la ratification du concordat à l’encyclique « Mit brennender Sorge » (“Der Notenwechsel zwischen dem Heiligen Stuhl und der Deutchen Reichsregierung”, Ed. Matthias Grunewald, Mayence, 1965).

Mais les protestations du Saint-Siège n’avaient d’autre effet que de durcir les vexations imposées par le régime aux écoles et à la presse catholiques, avec l’emprisonnement et la déportation de prêtres, au point qu’en 1936 l’Eglise allemande avait réclamé une intervention publique de Rome.

Les évêques allemands étaient attendus en visite ad limina en 1938. La date fut anticipée d’un an : ils vinrent à Rome en 1937. Les évêques demandèrent au Saint-Siège un document condamnant publiquement le nazisme.

« Le cardinal archevêque de Munich, Michael von Faulhaber, écrivit en secret un texte pour l’encyclique, à la main, pour ne pas le dicter à qui que ce soit, et maintenir le secret », a expliqué à Zenit le P. Gumpel.

« Ce texte, continuait l’expert, servit de base à l’encyclique, et s’y ajoutèrent les interventions du secrétaire d’Etat, Eugenio Pacelli : au cours d’un travail de sept semaines, fut rédigé un texte comportant des passages encore plus forts et plus explicites que les protestations du cardinal von Faulhaber ».

A ce sujet, le P. Gumple renvoie au livre de Heinz Albert Raem sur l’histoire de cette encyclique : « Pie XI et le national-socialisme » (« Pius XI un der Nazionalsozialismus », (éd. Ferdinand Schöningh, Paderborn-München-Wien-Zürich, 1979).

Le texte définitif de l’encyclique fut signé par le pape Pie XI le 14 mars 1937. Des exemplaires transitèrent par la valise diplomatique et arrivèrent au nonce apostolique à Berlin, qui le transmit à l’archevêque de Berlin, puis par courriers secrets, ils furent remis à tous les évêques allemands.

A l’insu de la police secrète d’Etat, la Gestapo, le texte fut imprimé dans 12 typographies : certains évêques firent tirer des centaines de milliers d’exemplaires.

Puis, toujours en secret, les textes furent distribués à tous les curés, aux aumôniers, aux couvents, et l’encyclique fut proclamée dans toutes les églises catholiques allemandes le 21 mars 1937, Dimanche des Rameaux.

« J’avais 14 ans, raconte le P. Gumpel. J’étais dans la cathédrale de Berlin lorsque le texte de l’encyclique a été lu en guise d’homélie. La cathédrale était comble. Et la réaction générale fut une approbation convaincue ».

Il souligne que le langage employé par l’encyclique était « clair et explicite » : Hitler trompait les Allemands et la communauté internationale, il était perfide, dangereux, voulait se substituer à Dieu.

« La réaction des catholiques fut enthousiaste », raconte le P. Gumpel, mais l’encyclique mit « Hitler hors de lui » : pendant trois jours, il refusa de voir et de recevoir qui que ce fût.

La veille de la lecture publique, la Gestapo avait été avertie par un employé d’une typographie, mais le projet était trop avancé pour qu’il puisse être arrêté : entrer dans les églises aurait provoqué une révolte.

Pourtant la Gestapo envoya des hommes aux abords des églises, pour contrôler si les gens sortaient avec le texte en main : l’arrestation s’ensuivait. Les premières typographies furents confisquées sans indemnité et différents responsables furent jetés en prison.

La communauté internationale réagit positivement au courage de l’Eglise. Les communautés juives se réjouirent de cette condamnation explicite du racisme. La presse juive accueillit avec une grande satisfaction la protestation du pape, du Saint-Siège et de l’Eglise d’Allemagne.

« Mais, déplore, le P. Gumpel, alors que le pape avait explicitement dit que Hitler n’était pas fiable, cela n’a pas empêché qu’en 1938, l’Angleterre, la France et l’Italie se mirent d’accord avec le régime nazi lors de la conférence de Munich ».

Pour ce qui est des passages les plus significatifs de l’encyclique, le P. Gumpel précise qu’il s’agit « d’un dcocument dont la valeur dépasse la contingence historique » et que « certains passages revêtent une signification prophétique de grande actualité ».

« ‘Mit brennender Sorge’ n’a pas useulement une importance symbolique, précise l’expert. Elle est fondée sur les principes de la loi morale naturelle et de la foi. Elle est prophétique aussi pour aujourd’hui : elle a une valeur permanente. Si l’on ne se réfère ni à la loi naturelle ni à la foi, on tombe dans la décadence, et l’histoire a amplement démontré que c’est la source permanente de troubles au niveau international ».

La première partie de l’encyclique présente l’histoire du concordat et souligne les violations continuelles du régime par ses attaques contre l’Eglise catholique et les fidèles.

« Mit brennender Sorge » dénonce également le néopaganisme nazi en affirmant : « Qui, par une confusion panthéiste, identifie Dieu avec l’univers, en matérialisant Dieu dans le monde, et en déifiant le monde en Dieu, n’appartient pas aux vrais croyants ».

L’encyclique condamnne sans ambage la conception raciale du nazisme qui « divinise dans un culte idolâtre » la terre et le sang, et « pervertit et falsifie l’ordre créé et imposé par Dieu ».

Elle dénonce « l’erreur de parler d’un dieu national, d’une religion nationale, et la tentative d’emprisonner dans les limites d’un seul peuple, de réduire ethniquement à une seule race, le Dieu créateur du monde devant la grandeur face à laquelle les nations sont petites comme des gouttes d’eau ».

Du point de vue de l’Ecriture Sainte, l’encyclique défend la valeur de l’Ancien Testament et condamnne qui voudrait « bannir l’histoire biblique de l’église et de l’école et les sages enseignements de l’Ancien Testament » comme « blasphamatoire » contre la « parole de Dieu » et contre « le dessein de salut du Tout puissant ». Elle dénonce la prétention du Führer de se présenter come le dieu de l’Allemagne.

Mais l’encyclique évoque aussi les victimes du régime parmi les catholiques qui, pour défendre la foi, « subissent une violence illégale autant qu’inhumaine » et dénonce ouvertement des « tentations sataniques de faire sortir les fidèles de l’Eglise », et la tentative d’imposer une « Eglise allemande nationale ».

Du point de vue moral, l’encyclique s’oppose ouvertement aux « tentatives de détacher la doctrine de l’ordre moral », une voie, qui « conduit à la décadence morale individuelle et des Nations ».

Le principe nazi selon lequel est « juste ce qui est utile à la Nation » est condamné : « Ce principe, détaché de la loi éthique signifierait, pour ce qui concerne la vie internationale, un état de guerre permanent entre Nations ».

L’encyclique met enfin en garde la jeunesse contre qui est « anathème » en « voulant annoncer un Evangile différent » de celui qu’ils ont reçu.

Le P. Gumpel souligne que « les formules les plus dures contre le nazisme sont de Pacelli, et Hitler le savait ». D’où sa fureur contre le secrétaire d’Etat de Pie XI, et futur Pie XII : Hitler le considérait comme son adversaire numéro un.

Un quotidien italien, « La Repubblica » a par ailleurs cité, le 29 mars, des documents des archives de l’ex-Allemangne de l’Est ou République démocratique d’Allemagne (RDA), sous régime soviétique, affirmant que le plus grand adversaire d’Hitler était à l’époque Pacelli, et que le régime soviétique a fomenté la campagne de calomnies contre Pie XII.

A ce propos, le P. Gumpel fait observer que « ces révélations n’ajoutent rien à ce que le Saint-Siège sait déjà, mais qu’elles sont utiles à ceux qui ont été jusqu’à penser ou même écrire que Pacelli a été « le pape de Hitler ». On a maintenant d’autres documents qui prouvent combien de fausses accusations ont été lancées contre Pie XII. La responsabilité des soviétiques dans la campagne de calomnies contre le pape Pacelli est également évidente ».
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Yukon




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MessageSujet: Créationisme ?... Evolutionisme ?...   mArche des CroyanTs... EmptyJeu 15 Nov à 9:34

Vérités interdites ! Créationnisme et géocentrisme, ces autres révisionnismes…

S’il est vrai que les thèses évolutionnistes de Darwin publiées en 1859 dans "De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle", sont l’objet de beaucoup de critiques, peu connaissent le courant opposé : le créationnisme.

Les créationnistes veulent démontrer que les Saintes Ecritures ont une valeur scientifique. Leurs observations géologiques et astronomiques entendent prouver que la création de la Terre est indissociable des plans de D.ieu. L’un de leurs maîtres à penser, Fernand Crombette, écrivait : « La Foi, loin d’être l’éteignoir de la science et de l’esprit, en est la lumière véritable ».

Pour certains la Terre est le centre de notre système solaire, tandis que les autres planètes, comme Jupiter, Mars graviteraient autour d’un point proche du Soleil. C’est le schéma géocentriste.

Pour les géocentristes la thèse officielle de l’héliocentrisme (le soleil centre du système solaire) n’est pas fondée.

Cette conviction est celle du CESHE(1), par exemple, qui mentionne dans "Galilée avait-il tort ou raison ?" que « les expériences de Michelson (premier prix Nobel américain) faites en 1887 et en 1924, prouvent définitivement que la Terre est quasiment fixe par rapport à l’éther dans son mouvement annuel et ne tourne donc pas autour du soleil ». Elle est également défendue par Yves Nourrissat, ancien élève de l’Ecole Polytechnique de Paris, par l’autrichien Helmut Posch dans "Das wahre Weltbild nach Hildegard von Bingen" (La vraie conception du monde selon Hildegard von Bingen) (1998). Elle fut celle de saint Thomas d’Aquin, de l’astronome protestant danois Tycho-Brahe dont Képler est l’élève et, bien sûr, de Fernand Crombette (1880-1970), qui écrit sous le pseudonyme "un catholique français".

Autre sujet cher aux créationnistes, la cryptozoologie, qui est l’étude d’animaux inconnus, non répertoriés.

Sous le nom de Behemoth, le Livre de Job (XXX,10) donne la description d’un monstre laissant penser à un dinosaure. C’est une des raisons pour lesquelles les créationnistes mettent en avant la plausibilité du monstre du Loch Ness. Surtout depuis que des apparitions semblables auraient été constatées dans les lacs d’Italie du Nord, au lac Champlain (entre le Québec et les Etats-Unis), au lac Titicaca ou dernièrement en Norvège.

Le trimestriel néerlandophone Leviathan(2) étudie ce dernier cas dans son n° 26 de janvier 2003. L’article "Op zoek naar Nessie in Noorwegen" (A la recherche de Nessie en Norvège) raconte : « Une équipe de scientifiques qui était sur les traces du Loch Ness, a récemment rejoint les rives du Fjord de Roemsjoen. Des témoins affirment avoir aperçu un monstre semblable à celui du Loch Ness. Les récits de ce genre ne sont pas rares dans ce coin de Norvège. Les premiers remontent au XVIIIe siècle. Cette nouvelle a même été diffusée par la BBC et The Sunday Herald du 12/07/02. Il y a quelques années, de tels témoignages avaient conduit plusieurs expéditions scientifiques au Congo, dans la forêt équatoriale de Mokele Mbembe. Pour les créationnistes, ces monstres ne seraient autres que les survivants des dinosaures rescapés du Déluge».
"Galilée avait-il
tort ou raison ?"

Des oeuvres d’art représentent des "dragons" : mosaïques romaines, sceau minoen de 1 600 ans av. JC, dessins des grottes du grand canyon, proue des drakkars Vikings.

Le folklore sioux parle d’un oiseau géant abattu par la foudre.

S’agissait-il déjà de légendes ? Y a-t-il vraiment 70 millions d’années que les dinosaures ont disparu ? D’anciens livres comme l’Historia Animalium, écrit au XVe siècle, affirment que ces créatures préhistoriques existent mais sont extrêmement rares.

Au XVIe siècle, le naturaliste Ulysses Aldrovandus évoque le berger Battista qui aurait tué un grand lézard ressemblant à un Tanystropheus près de Bologne en 1572.

En 1977, au Japon, un bateau de pêche a attrapé dans ses filets une énorme carcasse ressemblant à celle d’un Plésiosaure.

Depuis les années 80, le Dr Clifford Wilson affirme avoir identifié au Mexique et au Texas des empreintes de dinosaures et d’hommes d’époque "récente".

Dans "After the flood"(3) (1995), l’historien Bill Cooper répertorie 81 lieux de Grande-Bretagne où hommes et dinosaures se seraient côtoyés. Il relate le cas d’un reptile énorme qui aurait vécu dans le Suffolk en 1405 : « A côté de la ville de Bures, à Sudbury, est apparu un genre de dragon qui provoqua une grande panique parmi les villageois. C’était une bête qui avait un corps énorme, une crête au-dessus de la tête, des dents pointues et une énorme queue ». Un témoignage concerne des empreintes de reptiles volants trouvées au Pays de Galles à la fin du XIXe siècle dans les bois bordant le château de Penlin.

A propos du Loch Ness, B. Cooper écrit que l’Ecosse compte plusieurs lochs où d’autres monstres auraient été aperçus. C’est le cas du Loch Monar où, depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de quarante témoignages ont été enregistrés.

Les défenseurs du Loch Ness affirment que certaines photographies ont déjà été reconnues comme exactes par le corps scientifique, avant d’être officiellement décrétées fausses. Les photographies de Frank Searle publiées dans le Spiegel du 30/07/79 sont controversées.

Pour avoir soutenu la théorie de l’existence de "Nessie", certains ont perdu leur emploi. Dans les années 50, Gordon Atwater dut partir du Hayden Planetarium et le zoologiste Denys Tucker quitter le British Museum. Cependant, dans "The Enigma of Loch Ness" (1991), le Professeur Henry Bauer note l’importance et le sérieux d’un tel sujet. Dans "De mythe van de evolutie"(4), Philip Stott démontre que les darwinistes sont des faussaires. Son accusation repose sur les hommes de Piltdown et du Nebraska ainsi que sur la fameuse Lucy, cadavre-mascotte de la ridicule propagande antiraciste qui, selon lui, est un assemblage fantaisiste de divers ossements consolidés avec du plâtre.

Le Dr A.E. Wilder Smith, titulaire de trois doctorats d’université et le Dr Malcolm Bowden, paléontologiste, ont démontré que l’homme de Piltdown, détenu au British Museum, a été réalisé à partir d’un crâne d’homme et d’une mâchoire de singe.

En 1891, le Néerlandais Eugène Dubois a avoué un trucage semblable : l’homme de Java, présenté comme le chaînon manquant entre l’homme et le singe et qui était l’assemblage d’un tibia d’homme avec le crâne fossilisé d’un gibbon géant. Le tout est conservé aux Pays-Bas, au Museum d’histoire naturelle de Leyde.

Cette fausse découverte est primordiale.

Lorsque Darwin écrit son oeuvre, la science ne dispose pas de squelettes fossilisés démontrant l’ascendance simiesque de l’homme.

Est-ce aussi un hasard si dans sa lettre du 18 décembre 1860 adressée à Friedrich Engels, Karl Marx parle du livre de Darwin comme « la base naturelle historique de (leurs) idéologies » ("Marx and Engels Letters" vol. II, p. 456) ? S’agit-il alors d’appuyer le fantasme talmudique du Goy comme animal à apparence humaine et de détruire ainsi la vision des Religieux ?

Contrairement aux créationnistes, les évolutionnistes ont droit à beaucoup d’égards.

Et la découverte de leurs trucages semble chaque fois être passée sous silence.

Dans "L’écroulement scientifique de la théorie de l’évolution et le contexte idéologique de la théorie", Harun Yahra en donne une raison essentielle : les dynasties comme Rockefeller et Carnegie ont été les principaux sponsors du darwinisme aux Etats-Unis.(Franc maçonnerie mondiale)

Les créationnistes attaquent sur d’autres fronts. Ils tiennent que la Terre n’a pas 4,5 milliards d’années mais un âge compris entre 7 000 et 10 000 ans, comme l’expose une lecture littérale de la Genèse.

Par cette datation, complétée par la description du Behemoth, les créationnistes expliquent des mystères comme celui du Loch Ness. Car si la Terre est si jeune, certaines espèces pourraient ne pas être éteintes.

Sur le plan scientifique, le Dr Russel Humphreys observe que la désintégration des comètes est trop rapide, l’eau et les sols marins manquent de vase et de sel, l’inclinaison des couches géologiques est trop forte, pour que la Terre et l’univers aient plusieurs milliards d’années(5). Pour démontrer la relative jeunesse de notre planète, Ph. Stott cite l’astronaute Neil Amstrong, qui expliqua qu’avant la mission d’Apollo XIII, les chercheurs de la NASA redoutaient qu’une importante épaisseur de poussière recouvrit la Lune.

Le Dr Harold S. Slusher, géophysicien, fait le calcul suivant. Sachant que de la poussière interplanétaire se dépose au rythme minimal de 14,3 milliards de tonnes par an sur la Lune, l’épaisseur devrait être de 135 à 300 mètres pour 4,5 milliards d’années. Or, l’épaisseur constatée est de 3 mm à 7 cm. Cela permet de déduire que la Lune a environ 10 000 ans.
La Terre a un âge compris entre 7 000 et 10 000 ans

L’observation du Soleil est aussi révélatrice.
Son diamètre diminue de 1,5 mètre/heure. A cette vitesse, il y a 20 millions d’années, sa surface aurait touché celle de la Terre. Le Dr Melvin A. Cook(6), physicien-chimiste pressenti pour le prix Nobel, arrive aux mêmes statistiques grâce à l’étude du taux d’hélium contenu dans l’atmosphère. Si la Terre avait 4,5 milliards d’années, son atmosphère serait saturée en hélium. C’est loin d’être le cas !

Concernant la création de la cellule, l’argumentation évolutionniste ou darwiniste repose sur une Terre de 4,5 milliards d’années et un univers d’environ 10 milliards d’années. Cette théorie permet sans doute d’enfouir dans la nuit des temps ou l’obscurité profonde du passé, "l’origine de l’homme", fruit supposé d’une génération spontanée par croisement du "hasard et de la nécessité"...

Pourtant, la génération spontanée a été exclue dès 1668 par l’Italien Francesco Redi qui, en mettant des morceaux de viande sous cloche, a démontré que des asticots ne peuvent naître que des oeufs pondus par des mouches.

Deux siècles plus tard, Pasteur démontrera que les êtres vivants ne proviennent pas de la matière stérile. C’est la loi de la biogenèse.

De plus, les systèmes de datation comme le Carbone 14 qui proposent des âges aussi précis que lointains, sont très contestés. Ph. Stott relate une datation effectuée en 1967 sur de la lave provenant de l’éruption de 1801 du volcan Hualaleï à Hawaï. Les résultats basés sur le potassium-argon donnent à cette lave de 60 à 160 millions d’années, ceux basés sur l’uranium lui attribuent 3 milliards d’années.

Si les thèses créationnistes peuvent inspirer la réserve, l’impartialité impose la même attitude à l’égard des évolutionnistes.

Mais les questions soulevées par les créationnistes sont "dangereuses". Comme les révisionnistes, ils contestent un dogme.

D’une part, ils mettent en évidence les incohérences des évolutionnistes.

D’autre part, leurs travaux remettent en question le mythe de l’homme-nègre-père-de-l’humanité.

Dans une société qui a remplacé le Culte divin par le culte de la laïcité et de l’antiracisme, c’est un crime passible des bûchers de la nouvelle Inquisition ou des ergastules de l’oubli médiatique !


(1) CESHE-France, BP 1055, 59 011 Lille.
(2) "Leviathan", Klein Potestraat 6, 3130 Betekom, Belgique.
(3) Ed. New Wire Press, England.
(4) Edité par Christian Press, Postbus 102, 9900 AC Appingedam, Pays-Bas.
(5) Cahier du CESHE n° 65 ; 3e trimestre 2002.
(6) Les Drs Malcolm Bowden, Harold S. Slusher et Meluin A. Cook ont réalisé en 1993 avec seize autres scientifiques de renommée mondiale une série de six cassettes vidéo très didactiques et accessibles pour toute la famille. Leur diffusion en version française a été assurée par Télé-Vidéo Production - Rochettes 3 - 2016 Cortaillod - Suisse, et ViViFie - 45, Avenue de Valenciennes - 59 400 Cambrai - France.
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