Judith Cohen pour Arouts 7
Le chef de l’opposition, Binyamin Netanyahou, a profité de la tribune du 35 è congrès sioniste à Jérusalem pour mettre en garde l’assistance contre les projets de retraits élaborés par l’actuel gouvernement. D’après lui, si après le retrait de Gaza, une pluie de Kassam s’est abattue sur Sdérot, « après les futurs retraits de la Judée et Samarie, tout le pays sera menacé par les Kassam. »
Les tirs de roquettes sur Sdérot constituent un crime de guerre, affirme Netanyahou, critiquant l’inertie du gouvernement qui ne parvient pas à prévenir les attaques à la roquette. Une politique de retraits unilatéraux ne conduira pas à une reconnaissance internationale, la terreur ne s’arrêtera pas, et nous n’obtiendrons qu’une chose : la victoire du Hamas, a souligné Netanyahou.
Il a ajouté que les leaders du Hamas doivent être conscients d’une chose : les représailles israéliennes parviendront au bout du compte à provoquer la chute de leur régime.
Il a évoqué la période où il était Premier ministre : à l’époque il n’y avait ni Kassam, ni roquettes. Il y avait cependant des Katyushas tirées par le Hezbollah en direction de Kyriat Shmona. Une fois, a-t-il raconté, la ville de Kyriat Shmona a été la cible d’une attaque massive de Katyushas. « J’ai agi, et j’ai déclaré depuis le début que je ne tolérerai pas de civils victimes des tirs incessants de Katyushas. » Netanyahou a également rappelé ses opérations contre les infrastructures terroristes au Liban, les coupures d’électricité sur Beyrouth, et les menaces de mesures encore plus sévères. Les tirs ont ainsi cessé et ne se sont plus produits pendant des années.
« Bien sûr il faut éviter de toucher des civils innocents », a affirmé le chef de l’opposition, « mais ils doivent bien comprendre qu’il n’est pas question de tolérer les tirs de Kassam sur Sdérot. »
Evoquant le problème iranien, Netanyahou a appelé à la cohésion de la communauté internationale sur ce problème avant qu’il ne soit trop tard. « Il est de notre devoir d’écarter cette menace », a-t-il conclu.
ll a aussi fait allusion aux manœuvres des organisations terroristes qui tirent sur des civils et se cachent parmi la population. L’armée a les moyens d’anéantir Gaza, a précisé Netanyahou. « Si les terroristes pouvaient se procurer une bombe de plus grande taille, ils en feraient usage. »
Interrogé sur sa politique économique, le leader du Likoud a assuré qu’il avait payé un lourd prix politique, assurant qu’Israël n’avait pas besoin de développer une politique favorisant la pauvreté.
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